dimanche 5 avril 2009

Deuxième séjour à Morelia

Je suis arrivée à Morelia lundi soir après trois heures de bus depuis Querétaro, et Violeta et Simon sont venus me chercher à la centrale dans leur nouvelle petite coccinnelle. Pour ceux qui ne suivraient pas ou qui auraient lu distraitement mes précédents messages, j'avais donc rencontré Simon et Violeta à Chihuahua, en décembre, et avais passé deux courtes journées chez eux à Morelia en février. Je suis retournée à Morelia pour les revoir, mais surtout pour rempacer Violeta, qui enseigne le français dans une école, et partait en voyage.

Mardi matin, je suis allée chercher Violeta à son école en compagnie de Simon, pour que je puisse me familiariser avec les lieux où j'allais enseigner et, surtout, repérer la route que je devrais parcourir avec le vocho, c'est-à-dire la coccinnelle de Violeta. L'idée de devoir conduire, sans copilote, dans une ville inconnue, ne m'enchantait pas vraiment – ceux qui me connaissent savent bien que, dans mon cerveau, les câbles servant à s'orienter dans l'espace n'ont pas été correctement branchés à ma naissance. Mais prendre la voiture était malheureusement ma seule option, étant donné que les bus ne se rendent pas jusqu'au quartier ultra bourge où j'allais enseigner: normal, on n'a pas besoin de transports publics quand on a plusieurs voitures! Sur le trajet, Simon m'a donné quelques conseils: « Là, dans la montée, tu as tout intérêt à bien prendre de l'élan et à rester en deuxième, parce que le vocho a de la peine; et quand tu redescendras, n'oublie pas de te mettre en quatrième pour utiliser le frein moteur, parce que les freins ne freinent pas bien ». Rassurant. Arrivée sur place, j'ai pu constater que le vocho était le seul véhicule de ce genre sur le parking de l'école, alors qu'ils abondent dans tout le Mexique; que les parents d'élèves aient plutôt tendance à rouler en audi, soit, je peux comprendre; mais pourquoi les enseignants, qui gagnent peu, ont-ils eux aussi de jolies voitures neuves? D'où sortent-ils l'argent nécessaire à cet achat? Selon Violeta, c'est bien simple, ils achètent à crédit et étendent leur paiement sur de longues années. Ils n'ont pas autant d'argent que les parents de leurs élèves, mais ils veulent faire comme si et, d'après elle, cette mentalité est répandue dans toute la ville, dans le pays tout entier, imprégné des valeurs capitalistes et influencés par la culture américaine. Ma foi, c'est leur choix; quant à moi, le contraste entre la petite voiture délabrée et les beaux bâtiments neufs m'a plutôt amusée.

Le lendemain matin, Violeta et Simon étant partis, je me suis donc levée à une heure indécente, ai pris la coccinnelle et me suis concentrée pour me souvenir du chemin: d'abord, suivre la grande avenue pourrie, se taper le cul dans la zone de travaux (parce que non, un vocho ça n'est absolument pas confortable), puis tourner à gauche et monter la colline, suivre les panneaux indiquant le club de golf, se diriger vers la zone de résidences privées, où les taches vert fluo des jardins bien arrosés détonnenet avec le paysage desséché, passer devant Terrazas I, II et III, à l'entrée étroitement surveillée et, finalement, arriver à la Varmont School, ma destination. Oui, j'y suis arrivée, et sans me perdre!

Il m'a d'abord fallu m'annoncer au portier, afin qu'il dévérouille la grille, puis je suis entrée dans le bâtiment moderne et lumineux, ayant revêtu le gilet bleu informe, doté d'une poche en forme de pomme, que les maîtres portent en guise d'uniforme pour enseigner. Ma première classe était en primaire; ou plutôt, ils allaient à l'elementary school; parce que oui, il faut savoir que l'école met l'accent sur l'anglais. D'ailleurs, c'est dans cette langue que sont écrit les panneaux suspendus au plafond, affichant les valeurs de l'école: « Today is an opportunity to learn something new », « Be a good citizen, help the others », « What can you do to be the best you? », et encore d'autres du même genre. Les enseignants eux-même sont appelés Miss et Mister. Je trouve ça tout à fait stupide dans un contexte complètement hispanophone, mais enfin je veux bien; par contre, à mon humble avis, ils devraient enseigner aux gamins que ces titres ne servent qu'à appeler une personne à laquelle on parle; or, les enfants et les enseignants eux-mêmes se réfèrent aux maîtresses en les appelant des miss: « Où est ta miss? », « Ce sont les affaires d'une miss », « Miss, tu es plus gentille que l'autre miss » et ainsi de suite. Et là je ne suis pas d'accord: je veux bien être une prof, une maîtresse, une enseignante, mais je ne suis pas une miss; c'est donc avec un préjugé quelque peu négatif que j'ai commencé ma première heure d'enseignement

Les élèves étaient plutôt dissipés, et j'ai constaté que leur niveau de français ne me permettait pas d'enseigner dans cette langue; pourtant, ils somprennent tout autant voire plus que les secondaire, que j'ai rencontrés le lendemain matin. Ils sont supposés avoir déjà quelques années de français derrière eux, mais c'est à peine s'ils connaissent les pronoms interrogatifs. Je ne les ai eus qu'une heure, je ne voudrais donc pas juger trop hâtivement de la situation, mais Violeta m'a raconté que beaucoup de ces élèves manquaient, parfois, pour aller jouer au golf ou voyager. Cette école coûte cher, à peine moins de 400 francs par mois, ce qui est énorme pour le Mexique, on serait donc en droit de penser que les élèves qui en sortent ont un meilleur niveau que les autres et qu'ils reçoivent une éducation particulièrement bonne; or je ne suis pas sûre que ce soit le cas dans cette ambiance que j'ai trouvée un poil trop relaxée. Si en plus les élèves ne vont pas en cours... A la limite, moi je m'en fous, qu'ils gaspillent l'argent de leurs parents s'ils veulent; le problème, c'est que ce sont eux, les gosses de riches, qui vont plus tard appartenir à l'élite du pays et le diriger, eux et leurs valeurs de merde, parce que tout se fait en vase clos. Ceux qui sortent d'une école publique, s'ils sont assez intelligents pour avoir appris quelque chose en dépit de l'éducation défaillante qu'ils ont reçue, ont intérêt à lutter âprement s'ils veulent accéder à unposte-clé. Evidemment, il y a toujours des exceptions, et j'espère me tromper; il n'empêche que plus j'en sais sur le pays et son fonctionnement, plus je suis pessimiste quant à son développement.

Bon, sinon rien que pour le plaisir, voici un extrait des paroles de la chanson que les élèves de primaire ont dû chanter:

Les souvenirs de France

ont comme un goût de bonbon.

Ils ont un goût de nougat

et de pain au chocolat.


Très neuneu.



Bon, mais je n'ai pas fait qu'enseigner, loin de là! Ne voulant pas m'ennuyer, seule dans une ville inconnue, j'avais posté, la veille, un message au groupe des couchsurfeurs de Morelia, demandant si quelques uns étaient disposés à passer un peu de temps avec moi et à me montrer la ville. En quelques heures, j'avais l'embarras du choix et plusieurs rendez-vous. Mardi après-midi, j'ai ainsi rencontré Aaron, que j'ai tout de suite apprécié. Il enseigne l'anglais dans une école de langue et dans une université privée, et m'a raconté que les deux institutions avaient respectivement trois et un mois de retard dans le paiement de son salaire; Aaron vient donc de les avertir qu'il ne donnerait plus de cours tant qu'il ne serait pas payé. Je suis tombée des nues. « Ben oui, c'est le Mexique... », a-t-il laconiquement commenté. Quelques heures plus tard, c'est Elvira que j'ai rencontrée dans un café, et avec qui j'ai, bien évidemment, discuté voyage. Puis, dans la soirée, j'avais rendez-vous avec Ricardo devant la cathédrale, et il m'a emmenée boire un verre dans un bar où jouaient des musiciens en live. Le lendemain, j'ai revu Juan, dont j'avais fait la connaissance lors de mon premier séjour à Morelia, il y a six semaines. Il a vécu un an à Paris, nous avons donc un peu parlé français, et je dois dire que j'ai trouvé rafraîchissant d'entendre son accent mexicano-parisien émaillé de "ça me pète les couilles!" et autres joyeusetés du même cru. Nous nous sommes attardés sur les différences existant entre l'argot mexicain et l'argot français, et nous sommes amusés à traduire directement certaines expressions cocasses de l'espagnol au français. Ainsi, "me caga los huevos", qui est un équivalent de "ça me fait chier", se traduit littéralement par "ça me chie les oeufs", où oeufs est un synonime fort peu gracieux de "testicules". "C'est génial" se dit "Está padre", ce qui veut dire "c'est père", tandis que "J'en ai rien à foutre" se dit "Me vale madre", littéralement "ça me vaut mère". Mais qu'ont donc les Mexicains avec leurs parents?! Je ne sais pas d'où ont pu sortir ces deux dernières expressions, mais elles en disent long, selon moi, sur la culture mexicaine. Toutes ces personnes ont des rêves et des projets de voyage, je suis donc sûre de ne jamais m'ennuyer avec un couchsurfeur, et j'en apprends énormément avec eux; c'est par contre assez marrant de voir que les Mexicains pensent à l'Europe alors que moi j'ai fait le chemin inverse. Quand je les entends parler des lieux qu'ils veulent visiter, je me dis que ça n'est quand même pas tout à fait normal que je connaisse mieux le Mexique que mon propre pays, la culture latine que celle de mes voisins européens. Il faudra bien un jour que je voyage par là-bas...

Mes trois coups de foudre amicaux: Juan, Ricardo, Aaron.

Au milieu de mon séjour, j'ai déménagé et passé les deux dernières nuits chez Ricardo et sa coloc Barbara, une Lyonnaise venue passer sept mois, en échange, à enseigner le français. Encore quelques sorties et en bref, je n'ai pas vu le temps passer, entre arpentage des rues de la ville et visites de quelques bars. Et avec tout ça, je n'ai pas pris beaucoup de photos, ou du moins pas qui puisse vous intéresser...

La vue de la cathédrale depuis le toit de l'appart de Ricardo.

Et en version diaphragme plus ouvert:



La semana santa va commencer, toute la ville est violette, couleur de deuil.
"Tu savais que... le plastique est radioactif!!! Non, en fait c'est pas vrai, mais par contre oui, il pollue, recycle-le"






Oui, une ville mexicaine comme une autre, avec ses cours intérieures, sa cathédrale... Certes. Mais je ne sais pas, Morelia a un truc en plus...tout est plus beau, tout est mieux. J'adore cette ville, maintenant que je la connais un peu mieux.

Et là rien à voir, c'est juste une fille tatouée dans un bar... Et les plus photographes d'entre vous auront remarqué que j'ai beaucoup de peine à faire la mise au point en mode manuel.



D'un village de Michoacán, l'état dont Morelia est la capitale, viennent toutes les guitare vendues au Mexique.


Le centre est très sympa, par contre quand on s'éloigne, c'est plutôt sale... Malgré tout, je préfère ces rues pas trop larges et cabossées aux grandes avenues impersonnelles d'Aguascalientes.
Chez Violeta

Bon, ça c'est juste de l'art...


J'ai quitté Morelia frustrée de ne pas avoir pu rester plus longtemps et avec, surtout, la ferme intention de revenir. Avec également de quoi alimenter mes réflexions, à savoir: Que veux-je faire de ma vie? De quelle façon veux-je voyager? Quel est le juste équilibre entre sédentarité et nomadisme?
Quatre jours passés à Morelia m'ont suffit pour pouvoir m'imaginer vivant là-bas sans problème; si j'étais passée par là avant Aguascalientes, c'est là-bas que je vivrais maintenant, à n'en pas douter. "Reste vivre ici!", m'ont-ils dit là-bas. "Je ne peux pas, je dois quand même voyager...je veux voir d'autres endroits...", ai-je répondu. "Mais pourtant tu vis à Aguascalientes, tu y es déjà depuis trois mois... Tu pourrais passer ici le temps qui te reste avant d'aller au Yucatán en mai! Ca fait partie du voyage!", que l'on m'a rétorqué. Certes. Mais je ne peux pas. Déjà, j'ai quand même deux-trois choses à faire ici; mais surtout, Aguascalientes c'est ma maison, maintenant, et je n'ai pas envie de quitter la ville et mes amis avant le terme que je me suis fixé. Et si je m'attache à Morelia, ça veut dire que je peux virtuellement m'attacher à n'importe quel lieu comportant quelques jolis bâtiments et deux-trois êtres humains fantastiques...ce qui au vu de ce que j'ai déjà vécu me paraît hautement répandu. Quatre mois ici, six mois là... A ce rythme, j'aurai atteint l'Argentine en 2030 et je finirai vieille fille. Avec des souvenirs plein la tête et des amis partout, certes, mais sans racines et sans famille. Je ne veux pourtant plus voyager aussi rapidement que je l'ai fait au début de mon voyage, et je sens la nécessité de faire des allers et retours entre les lieux et les personnes qui me sont chères, et de passer du temps dans chaque endroit pour m'en imprégner; alors je fais quoi? Jusqu'à quel point la notion de port d'attache est-elle viable? Jusqu'où peut m'emmener le chemin? Jusqu'à quand dois-je le suivre? Comment fait-on pour lâcher prise, et accepter que tout passe, et que je ne peux pas tout vivre à la fois...?
Autant vous dire que, six mois après Chihuahua, les tatouages que je porte aux poignets, "s'attacher", "s'arracher", ont plus de sens que jamais.

15 commentaires:

Elise a dit…

Ce n'est pas toi qui suis un chemin tout tracé, c'est le chemin qui se dessine sous tes pas au fur et à mesure. C'est comme le vent, tu ne sais pas où il va, mais il va, c'est tout. Suis ton instinct, il te mènera forcément là où tu dois aller ! Peu importent les dates, les gens, les conseils...

Attache-toi, arrache-toi, ça fait partie du jeu... et de la vie !

Enjoy, surtout !

Anne-Marie a dit…

La semaine passée, Bernard et moi avons fait une petite visite à la cathédrale de Lausanne. Il y avait un groupe de jeunes Mexicains (14-17 ans env.)et un d'eux nous demande où se trouve l'eau bénite! Nous lui avons expliqué pourquoi il n'y en a pas, et avons bavardé un peu. Il nous a dit qu'il aimerait bien venir vivre en Europe car il n'y a pas de voleurs! Tout ceci en français, anglais et espagnol. Nous avons bien sûr pensé à toi.

Lutinvengeur a dit…

Tes deux derniers posts valent le détour. Tu as eu de l'inspiration et j'ai pris grand plaisir à te lire, assis au Mc Donalds de Airlie Beach ;-)

Sinon, c'est vrai que jusqu'à ce jour, j'ai eu l'impression que les mexicains que tu croisais, faisaient plutôt parti d'une certaine classe intellectuelle, comme tu l'as dit parlant 3 langues et ayant voyagé.
Ce qui ne correspond pour ainsi dire pas du tout au mexicain moyen (sauf pour ceux qui sont partis se faire exploiter aux USA).

Si tu vas vers le sud, justement le Chiapas, et bien tu pourras oublier l'espagnol et te mettre à parler le Nahuatl et être plus confrontée aux indiens. ;-)
Je ne dis pas qu'il y en a pas vers le nord, mais dans Chiapas c'est eux qui sont majoritaires.

Et si tu finies vieille fille en 2030 en Argentine (ce que je doute fort d'ici, là tu auras eu 3 maris au moins ;-) )et bien ce sera l'occasion pour se visiter, si je décide d'aller faire un saut en Chili, mais cela fait quant même encore un peu loin. Quoi dans 21 ans ?
Bisous

Nath a dit…

Elise: Oui, je suis mon instinct, je crois que j'ai déjà fait de grands progrès à ce niveau.

Anne-Marie: Euh... Ben moi je ne sais pas pourquoi il n'y a pas d'eau bénite dans la cathédrale de Lausanne... Peut-être parce que, comme celle de Genève, elle est devenue protestante?

Rodrigo: Euh merci des compliments. J'essaie de ne pas me contenter de raconter que j'ai vu ci et fait ça, mais d'ajouter de la dimension à mon récit, par contre vu que je ne me relis jamais, je pense que c'est parfois confus.
En ce qui concerne le sud, oui, j'espère rencontrer plus d'indigènes, mais le problème c'est qu'avec le couchsurfing on tombe inévitablement sur des gens qui ont internet et une certaine culture internationale... Je verrai comment faire pour me rapprocher un peu des plus pauvres.
Et j'espère bien qu'on se reverra avant 2030, quand même!

Lutinvengeur a dit…

oui on se reverra avant pas de soucis. continues comme cela, je voyage aussi de cette manière lä, bon j'ai pas trop à me plaindre aussi ;-) bisous

Elise a dit…

C'est ça, pour la cathédrale de Lausanne, elle est protestante ;) !

Et je suis d'accord avec Lutinvengeur alias Rodrigo, tes 2 derniers posts valent le détour, tu as retrouvé l'inspiration on dirait, c'est aussi sûrement un baromètre. En tout cas cela nous fait bien plaisir de te lire !

Et je compte bien te revoir aussi avant 2030, au pire je traverserai les océans pour aller te trouver !

Je suis sûre en passant que tu vas vivre des fêtes de pâques mémorables en terre catholique bien pratiquante, j'espère juste qu'ils ne font pas de vraies cricifixions humaines le vendredi saint comme aux Philippines, faut pas pousser, non plus...

Nath a dit…

Les fêtes de Pâques... Euh ben en réalité je ne sais pas si je vais vivre quoi que ce soit, parce que je vis seule avec mon coloc, qui ne va sans doute rien fêter du tout. Peut-être y aura-t-il qqch dans la rue? Tiens, je n'y avais même pas pensé. J'ai juste pensé au fait que cette année je n'aurais pas de ces petits oeufs en chocolat remplis de je-je-sais-pas-quoi qui fait qu'ils pétillent en bouche (découverts par Isa, qui d'autre?), bouhouhooooouuuu!!

Elise a dit…

Je connais pas ces petits oeufs pétillants ?!?!?

On a mangé mexicain (resto le chat rouge à Voltaire) avec Olivier ce soir, avec une petite tequila, ouah, c'est costaud, ce truc...... J'ai eu une pensée pr toi, pis Olivier qui veut retourner au Mexique, mtnt... Je lui ai dit que t'avais des tas d'adresses ;) !

Nath a dit…

Pour les petits oeufs, c'est Isa la spécialiste... Je ne me souviens jamais s'ils s'achètent à la coop ou à la migros mais bon sang, ça vaut la peine de les goûter. Je crois qu'ils sont emballés individuellement dans du papier d'alu rose.

Quant au Chat Rouge, c'est juste à côté de chez moi! Enfin...de mon ancien chez-moi, quoi. Je me souviens que j'avais bien aimé, mais je ne crois pas que ce soit vraiment très authentique, tout ça...

Quoi qu'il en soit oui, j'ai des adresses pour Olivier, qu'il revienne par ici!

Julie F. a dit…

Salut Nath !
Je suis tombée sur ton blog en cherchant des infos sur Morelia, où je m'apprête à passer un an dans le cadre des mes études, de août à mai prochain.
J'ai été ravie de lire ton article sur cette ville et de voir à quel point tu t'y es plue !
J'espère que j'y ferai d'aussi jolies rencontres que toi !
J'ai voulu t'envoyer un mail, mais je n'ai pas trouvé d'adresse sur ton blog. Si tu as un peu de temps pour me répondre, jte donne la mienne : julie.fesquet[at]grenoble-em[point]com .
Est-ce que tu connaîtrais des gens à Morelia qui sont en coloc, et qui seraient susceptibles de rechercher une colocataire pour le mois d'aout ou de septembre ?
J'aurais plein de questions à te poser, mais je voudrais pas t'embêter =)
J'espère que tu auras l'occasion de me répondre, mais en attendant, je te souhaite plein de belles choses dans ce magnifique voyage que tu as entrepris !!
A bientôt j'espère !
Julie

I. a dit…

Alors les oeufs qui pétillent, Elise, ce sont des oeufs au chocolat dans lesquels il y a des petites pépites de ces machins qu'on aimait tous quand on était gamins, on trempait une sucette dans la poudre et ça pétillait dans la bouche.

Ces oeufs sont vendus à la Migros par paquet de... je sais pas, 200, 300 grammes. Ils sont emballés individuellement dans du papier argenté avec des écritures discrètes vertes, bleues et rouges dessus.

Ah, et ils coûtent un bras.

Elise a dit…

héhéhé Isa merci, je lis ça trop tard pr aller dans une Migros mtnt, mais samedi, aaaaahhhhhh samedi...
J'en ai l'eau à la bouche..........
Héhéhé............

Elise a dit…

Ouin, pas trouvé les petits oeufs pétillants à la Migros, je me suis donc rabattue sur les bêtes oeufs "Frey" bleu clair..........

Isa a dit…

J'y suis allée aussi aujourd'hui (oui, bon, un peu tard...) et y'avait pas non plus, y'avait presque plus rien ! Bouuuhhh...

Nath a dit…

HAHAHAHA, BIEN FAIT, gnark gnark!

Qui suis-je?

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Genève, Genève, Switzerland