mardi 16 décembre 2008

Deuxième rendez-vous manqué avec Mexico City

Après avoir dépensé beaucoup d'énergie pour y parvenir, je suis finalement de retour dans la capitale. Tout d'abord, il a fallu régler le problème du lieu où j'allais rester. J'avais la possibilité de retourner dans l'appartement luxueux de Paco et d'Arturo, mais j'y étais décidément très seule, et n'avais pas envie d'aller manger tous les soirs au resto avec eux. Kal, parti de Veracruz deux jours avant moi, ne savait pas, au moment de son départ, s'il pourrait rester chez Elisa ou chez David, deux de nos amis de San Miguel, qui sont en ce moment dans la capitale, ni s'il y avait aussi une place pour moi. Du coup j'ai préféré prendre les devants et contacter un nouveau couchsurfeur, Hugo, jeune mais pas trop, habitué au système, possédant un appartement sympa, ayant de nombreuses bonnes références, vivant avec un ami, César...et plutôt bel homme, ce qui ne gâche rien. Réponse positive. Or, à son arrivée il y a deux jours, Kal m'a écrit pour me dire qu'il était chez un ami de David et que je pouvais venir, pas de problème! Bon, chouette, mais moi j'avais déjà confirmé mon arrivée à mon hôte. J'ai annulé en m'excusant, me sentant mal à l'aise. Et voilà-t-y pas que je reçois un message de Kal le lendemain me disant que finalement je ne pourrais pas rester chez l'ami de David, que ça aurait joué la veille mais que là non, et que d'ailleurs lui-même devait quitter l'appart; pouvais-je contacter mon hôte pour voir s'il pouvait venir lui aussi...? Argh. Toute honteuse, j'ai donc dû renvoyer un nouveau message à Hugo, qui a heureusement accepté de me recevoir, ainsi que Kal. Oui, sauf que Kal, lui, était déjà en ville et avait besoin d'un endroit où poser son sac dès le matin, pouvais-je lui donner le numéro de téléphone d'Hugo? Bon sang, quelle sensation désagréable! On m'a éduquée pour ne pas déranger les autres et me montrer polie et respectueuse envers eux, pas pour profiter de leur générosité en changeant trois fois d'avis et en imposant quelqu'un d'autre. Enfin, au moins le problème s'était finalement réglé: Kal et moi savions où passer ces quelques jours; n'empêche que c'est dans ces moments que le voyage me pèse un peu et que je ressens la fatigue de ces déplacements constants.

Le 12 décembre, dans tout le Mexique se célèbre l'Escalade...euh! je veux dire le jour de la Vierge de Guadalupe, sainte patronne du pays. Des dizaines, voire des centaines de milliers de pélerins affluent vers la basilique de la vierge à Mexico ce jour là, et on m'avait dit que cette fête valait le déplacement; j'avais donc prévu de revenir ici pour assister à cette folie religieuse. Pas folle, j'avais calculé que si tous les fervents catholique du pays se donnaient rendez-vous dans la capitale, j'aurais du mal à arriver sans encombres, et qu'il me faudrait donc arriver plutôt le 11 dans la ville déjà congestionnée un jour odrinaire; sauf que ce qu'on ne m'avait pas dit, c'est que les festivités commencent déjà la veille au soir. Depuis le bus, j'ai commencé par voir des gens courir le long de la route, une torche à la main. Ah. D'accord. Une course locale...? Eh bien non, puisque ce phénomène un peu fou s'est répété tout au long du chemin. Perspicace, j'ai quand même fait le lien avec les célébrations en l'honneur de la vierge. Au bout de près de cinq heures de route, je suis enfin arrivée dans la capitale, de nuit. Ah, me suis-je dit, plus qu'une demi-heure et j'y suis! Eh bien non. Déjà, le trafic s'est avéré très, très dense; et surtout, des centaines et des centaines de personnes marchaient dans la rue, toutes dans la même direction, et au beau milieu de la route. Bon, là, je me suis dit que quelque chose clochait vraiment! Ce n'est que deux heures plus tard que j'ai finalement atteint le terminal de bus, dans un état de fatigue et d'exaspération difficilement supportable: deux heures d'embouteillages, c'est dur pour les nerfs. Pendant le trajet, je me suis rendu compte que le crédit telcel, pour mon natel...euh...mon telcel, plutôt, était épuisé. Déjà?? J'ai claqué 10 francs en 12 jours, rien que pour des messages et quelques appels? Eh ben, va falloir me contrôler. Résultat: pas moyen de joindre mon hôte. Quand j'ai pu recharger mon téléphone et lui écrire, il m'a répondu qu'il n'était pas à la maison, mais avait laissé la clé au gardien d'immeuble à mon intention; j'ai donc débarqué, ai donné mon nom, et ai reçu les clés du lieu. Etrange impression que celle que j'ai ressentie en ouvrant la porte de cet endroit totalement étranger, appartenant à une personne que je n'avais jamais vue auparavant et ne connaissais ni d'Eve ni d'Adam! J'ai posé mes affaires dans un coin, près du sac de Kal, qui n'était pas là, et j'ai tâché de me faire toute petite en attendant que mon hôte rentre, sans même oser jeter un coup d'oeil à sa chambre à coucher. Sans le mot de passe de la connexion wifi à internet, j'étais même incapable de savoir si je me trouvais plutôt au nord ou au sud de la ville, près du centre ou non; mais enfin, l'endroit était cosy, et je m'y suis mise à l'aise: il faut dire que j'ai tout de même fini par développer, depuis presque six mois que je voyage, une aptitude fort pratique à me sentir chez moi n'importe où et en deux minutes. Je serais bien ressortie boire un verre avec Hugo, mon hôte, ou avec Kal et David, mais l'idée de devoir me trouver mon chemin dans des rues inconnues et de me perdre dans les dédales du métro m'a découragée, et je suis restée, seule, à la maison. J'ai poireauté jusqu'à deux heures, heure à laquelle Kal est finalement rentré, dans un état d'ébriété relativement avancé. J'avais très sommeil, mais n'osais pas me coucher d'autorité sur le canapé avec leurs couvertures sans y avoir été invitée, ça ne se fait pas! Quand mes hôtes sont enfin arrivés, à quatre heures, ils ont été très étonnés: bien sûr que j'aurais dû me coucher! Décidément, je suis encore trop Suisse. Toujours est-il que je me suis réveillée fatiguée le lendemain, et Kal n'en menait pas large après sa cuite de la veille. Après avoir végété un peu, nous sommes allés manger avec nos hôtes, puis Kal et moi avons mis le cap sur le centre. D'abord, un bus pendant une longue demi-heure, puis nous devions prendre un métro, puis un autre. Chouette, on irait visiter Bellas Artes et végéter dans un parc au soleil pour digérer. Oui. Sauf que la demi-heure que nous avons passée debouts dans le bus, ballotés par un chauffeur qui ne connaissait pas le freinage dégressif (ils sont nombreux dans ce cas ici) et cuisant dans la chaleur de cet après-midi de décembre (!) a suffit à nous faire perdre tout courage. "Let's come back home and sleep", a fait Kal, et nous sommes rentrés avant même d'avoir atteint le centre-ville, et sans avoir rien vu des célbrations en l'honneur de la vierge. Nos hôtes étaient partis à Acapulco pour le week-end en nous laissant l'appart, nous avons donc pu profiter pleinement de la tranquilité du lieu.

Le lendemain, toujours aussi fatigués, nous avons cherché une laverie et avons été gentiment escortés à l'arrière d'une voiture de flics. Sièges en métal et grille de séparation entre l'avant et l'arrière, mais sympathiques. Puis rebelotte: allons au centre-ville! J'étais en jupe et en bottes, pour la bonne et simple raison que toutes mes autres fringues étaient à laver jusqu'au lendemain. Grave erreur, j'aurais mieux fait de rester à la maison! Je n'ai pas compté le nombre de regards graveleux et de "hey guapita, güerita!". Quand Kal et moi avons enfin atteint le métro, je me suis carrément fait peloter les fesses par un tout petit Mexicain. Je me suis retournée juste à temps pour le voir disparaître en disant: "Viva México!" Putain de pays, putain de mentalité de machos. Je suis arrivée crevée au Zócalo, la place principale. Kal et moi avions de grands projets pour cet après-midi-là, mais nous avons juste eu le courage de chercher des fils à bracelets et nous sommes rentrés, une fois de plus. Alors que je errais telle un zombie sur le bord du Zócalo, une fille m'a soudain interpelée en anglais: Destinee! Mais oui, Destinee de Vancouver, ma toute première hôte, Destinee, la tarée qui hébergeait une vingtaine de personnes chaque nuit! je savais qu'elle était au Mexique, où elle veut revenir vivre et ouvrir un nouvel "hostel", et avais prévu de la voir, mais nous ne nous étions donné aucun rendez-vous. Incroyable que nous nous soyeons ainsi rencontrées au milieu d0une des villes les plus peuplées au monde! Nous n'avions pas le temps d'aller boire un verre, mais nous sommes promis de nous voir en janvier. Une amie de plus au Mexique...j'aurai vraiment du mal à quitter le pays quand le moment sera venu.

Trop fatigués pour songer à visiter plus, Kal et moi sommes ensuite rentrés, une fois de plus.


Je crois que c'est la première fois que je fais vraiment du couchsurfing...mon tout premier canapé!


Le soir, nous avons quand même accueilli Elisa, notre amie de San Miguel, pour un dîner...à base de suchis tout prêts, car nous avions bien évidemment la flemme de cuisiner.

L'instruction de la photographe était: "Try to look bored!", mais Kal n'a visiblement pas la même conception de l'ennui qu'Elisa et moi. Nous faisions semblant de participer à un chiantissime repas coréen. N'allez pas en Corée, les gens y sont coincés, dixit Kal. Et oui, je sais, ils sont bleus...mauvais réglages de l'appareil photo, sorry.

Le lendemain, nous avons carrément décidé de ne pas dépenser d'énergie pour rien, et nous sommes contentés d'aller rechercher notre lessive en nous perdant dans les rues de notre quartier, colonisé pour l'occasion par un marché dominical haut en couleur...et je n'avais évidemment pas emporté mon appareil photo.

Le soir, nous avons trouvé l'énergie de nous déplacer chez des amis de David, que nous avions également rencontré à San Miguel.
Là, j'ai rencontré un passionné de littérature qui, quand il a appris que j'étais Genevoise, m'a fait: "Aaah, Genève, quelle ville magnifique! Tu as lu Cohen? Il est fantastique!!" Bon, c'est le deuxième Mexicain que je rencontre qui connaît mieux que moi les écrivains de mon terroir et me conseille de lire "Belle du Seigneur", ça ne peut plus durer!! Il a continué à me faire honte en évoquant la gemellité de Genève avec Buenos Aires, grâce à Borges et Cortázar - que je n'ai fait que survoler à l'uni-, et en me disant que j'avais une chance énorme de pouvoir lire Rimbaud, Verlaine et Baudelaire en français. D'accord, d'accord, j'ai compris, je ferai honneur à Genève et lirai Cohen dès que j'en aurai l'occasion! Le problème, c'est qu'il va m'être difficile de dénicher ce bouquin en français par ici...donc si l'un d'entre vous voulait bien se dévouer pour me l'amener? Aujourd'hui lundi, j'ai enfin trouvé l'énergie de passer un peu de temps au centre ville et, surtout, d'en apprécier l'énergie. Un inconnu m'a abordé dans la rue et, d'abord réticente, j'ai fini par me dérider et accepter qu'il m'accompagne un bout. Sergio, de son nom (à ne pas confondre avec celui d'Aguascalientes) est né au DF et connaît très bien son bout de quartier; il a donc pu me guider jusqu'à un magasin de guitares, où j'ai pu acheter un jeu de cordes et un capo. Nous sommes ensuite allés manger une tortilla, et il m'a raconté un bout de sa vie: une fille en France, une ex suisse, ses parents à Veracruz. Tout de suite, son accent m'a paru étrange: nasillard, heurté, pour tout dire pas très agréable. Bon, me suis-je dit, il a des traits typiquement indigènes, peut-être est-ce pour cela...? Puis ça a fait tilt: mais non, son accent c'est simplement le fameux accent chilango dont on m'a tant parlé!! J'entendais encore mes amis des quatre coins du pays l'imiter. Et moi qui croyais qu'ils exagéraient! En Sergio, j'ai donc rencontré mon premier "vrai" chilango, youhouhou! Je saurai enfin de quoi les gens parlent quand ils se réfèrent à la manière de parler des habitants du DF. Quand il a appris que j'allais passer Noël à Chihuahua, Sergio s'est écrié que j'allais avoir très froid (décidément, je commence vraiment à avoir peur), que les hommes y étaient certes très grands, mais moches et machos: les aimais-je vraiment ainsi? Euh...machos, non, mais je n'ai pas remarqué qu'ils l'étaient. Quant au reste...bon...no comment. Nous nous sommes séparés dans un sourire, et c'est d'un pas allègre que je me suis finalement dirigée vers l'entrée du métro. J'avais enfin pu profiter de mon dernier jour dans la capitale, et rentrais à la maison avec l'impression d'avoir été guidée par le génie des lieux en personne.


Au loin, le Zócalo et son sapin kitsch, que vous connaissez déjà. Et bon, j'ai pris peu de photos, je ne suis pas très inspirée, en ce moment.

N'empêche qu'entre Mexico City et moi, le mariage n'a toujours pas été correctement consommé et j'aurai à peine pu glisser une main timide sous la jupe de la ville*, si vous me pardonnez cette métaphore foireuse. Je reviendrai, je n'ai pas dit mon dernier mot!

Le soir, nous avons enfin pu faire correctement connaissance avec nos hôtes, après être restés plusieurs jours tous seuls dans leur appartement. Drôle de couchsurfing, en tout cas! Nous avons apprécié de pouvoir profiter d'avoir un appartement pour nous tous seuls, mais aurions aimer passer plus de temps avec Hugo et César, que nous apprécions vraiment. Il sera toujours temps pour moi de venir passer un week-end ici en janvier!

Les voici, crevés après une journée de travail. Ils sont ingénieurs et "work for the Devil", comme ils disent: Shell est leur employeur. Bleus eux aussi, à cause de leurs ampoules spéciales dont je n'ai pas su interpréter correctement le type de luminosité.
Cette photo est un assez bon symbole de notre séjour ici: nous étions aussi mous que ce sapin de pacotille, situé dans le hall d'entrée de notre immeuble, et l'esprit de Noël se fait attendre...


Et enfin, finissons en beauté avec de l'art à l'état pur! Et là le bleu est voulu.
La métaphore, vous l'interprétez comme vous voulez; tout ce que je peux vous dire, c'est que ces bonbons sont délicieux.



*Non, Maman, je ne suis pas lesbienne; simplement, "ville" est un mot féminin, je n'y peux rien!

10 commentaires:

Elise a dit…

Un p'tit coucou du fond de mon canapé, avec le temps pourri genevois, j'ai la crève et donc peux m'atteler à la lecture de "Belle du Seigneur", le gros pavé que j'ai depuis qqs temps, mais pas encore entamé... Te dirai s'il "vaut la peine" !

Peut-être que le "froid" de Chihuahua ne sera qu'un petit 18 degrés, sait-on jamais.... Achète peut-être un pull en prévision quand même !!

BiZ !

Unknown a dit…

Hello,repris ton blog et ça va je n'avais loupé que 3 posts...le boulot me gave, j'ai vraiment besoin de vacances, plus que 3 jours et j'ai 2 semaines pour me reposer et qui sait? pour pouvoir te détailler un peu plus ma vie ici, puisque ma demande d'un mail croustillant a apparemment dû se perdre...a bientôt et profite du chaud, ici on se les caille!

Nath a dit…

Elise: non non non, j'ai regardé: à Chihuahua, il fait une moyenne de 0° en janvier, ce qui veut dire que la nuit ça tombe certainement dans les températures négatives! Et sans chauffage.

Lydia: un mail croustillant...? Mais il ne m'est rien arrivé de vraiment croustillant ces temps...

Anonyme a dit…

Je ne sais pas pourquoi mon message ne npasse pas. Je disais donc que je trouve triste que nous sommes nombreux à profiter de ton blog et que ça reste muet au niveau des réponses. Persiste ma fille, c'est très bien ce que tu écris et photographies! Bonne nuit, suis fatiguée...

Nath a dit…

Je ne suis pas sûre que vous soyez tant à me suivre. Et en effet, je commence à être fatiguée d'écrire dans le vide. Vous aurez d'ailleurs remarqué que le rythme ralentit... Je crois que je vais finir par poster des messages banals, je me sens un peu vulnérable à gueuler mes émotions sans recevoir aucun écho.

Elise a dit…

Hép hép hép...
Même si on n'est pas nombreux, on est là, nous, tes 1ers fans !
Je dis toujours que quand on écrit, si on touche au moins une personne, c'est gagné ! Pas besoin de se la jouer Amélie Nothomb et ses milliers voire millions de lecteurs (euh, j'ai jamais lu AN, ça me tente pas, à vrai dire !), à bas le rendement ! Persévère, au moins pour nous !! Et puis cela te fera de si beaux souvenirs, par la suite.

PS : 0 degrés, ah ouais, ça fait bigrement froid, pire qui'à Genève... Sans chauffage en plus... Je compatis... Achète un pull polaire, alors ;-)

Anonyme a dit…

Moi ça me motive moins... c'est plus un vrai voyage, c'est juste ta vie au Mexique où tu changes de bled de temps à autre. Alors c'est bien cool, mais... moins trépidant.

Sinon achète toi effectivement un pull polaire, ça tient très chaud.

Anonyme a dit…

Qui a raison, Elise ou Isabelle. Les deux! Mais pour moi, le plus important est de savoir ce que tu ressents, où que ce soit! Donc, Elise a raison en ce qui me concerne.

Quant au fond noir de l'écran, ça m'embête, car je n'arrive pas bien à copier etc., etc. et ensuite imprimer. Si j'imprime tel quel, le toner est fini en quelques pages. Déjà que j'ai trois chapitres en retard: à la maison l'imprimante est hors service et au bureau pas le temps.

Bon, j'espère que tu auras trouvé un pull polaire ainsi que des chaussettes chaudes et que ta "bouillotte humaine" sera au rendez-vous comme escompté!

Gros becs et tu le sais, je pense à toi!

Elise a dit…

Hé bien oui, dans la lignée de Marlyse, c'est ce que tu vis au moment "m" ou à l'instant "t", comme tu préfères. Que le voyage se soit transformé en aventure humaine de quelques mois au Mexique, eh bien c'est la surprise de cette itinérance, et voilà... Et je te rassure, cela ne ressemble pas à un blog d'ado qui raconte sa vie passionnante de collégienne et mettant du rose bonbon et des coeurs, et la photo de ses copines de classe ;-). Tu verras, quand t'auras 50 ans, tu reliras tout ça et les émotions du moment "m" ou de l'instant "t" ressurgiront, où que tu aies posé ta valise.

Bonne prépa de Noël, belles rencontres, ici tjrs gros rhume, mais contente d'avoir un tout petit peu de répit pour la fin de l'année.

Biz.

Nath a dit…

Maman: désolé pour le fond noir, va falloir faire avec! Moi j'en suis satisfaite. Il serait peut-être temps que tu apprennes à copier le texte dans word (super facile, en fait...), tu l'auras ainsi en noir sur fond blanc.

Et aussi pour Elise: merci de m'encourager, c'est sympa; mais pour me souvenir du moment t et du jour j, j'ai mon journal. J'y écris moins de choses depuis que je tiens ce blog, mais je songe à inverser à nouveau la tendance. On verra... Pour l'instant, mon blog ne ressemble pas trop à un blog d'ado, mais ça risque de venir, et ça sera chiant pour beaucoup d'entre vous. Il y a déjà beaucoup de choses que je n'écris pas, beaucoup de photos inintéressantes pour ceux qui ne connaissent pas mes amis. On verra comment ça évolue.

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Genève, Genève, Switzerland