San Miguel, suite et fin

Voici encore des photos de San Miguel, des gens et de la maison, que j'ai finalement pu transférer. Ai-je déjà mentionné que j'adorais cette ville? Jusqu'à présent, c'est l'endroit que je préfère au Mexique. C'est une ville ensoleillée et à taille humaine, dont les rues sont toutes joliment pavées et dont de nombreuses maisons arborent une façade colorée et originalement décorée. Il y règne vraiment une atmosphère sereine, je m'y sens bien.




On ne voit pas très bien, mais il y a un Jésus en haut à gauche, dont semble émaner une lumière divine...




David et Ismael. Ils font très Cubains, sur cette photo, je trouve, et le chapeau leur va bien. Celui d'Ismael, à droite, est en fait le chapeau que j'avais acheté à Vancouver, souvenez-vous! Il a eu le coup de foudre et m'a demandé si nous pouvions faire un échange; j'ai donc maintenant un couvre-chef de velours côtelé marron qui me plaèit beaucoup.




Diego, Kal et moi devions partir lundi, mais sommes finalement restés jusqu'à aujourd'hui mardi.
Hier soir est arrivée ma copine Thaïs, une Anglo-Brésilienne quadrilingue avec qui je parle français. Je l'avais rencontrée à Chihuahua, où elle avait passé une semaine avec nous; c'est en réalité elle qui m'avait donné l'idée de me faire tatouer sur les poignets et qui m'avait suggéré quoi écrire. Hier en fin d'après-midi, elle m'a demandé, sur msn, où j'étais et où je comptais aller le lendemain; à peine lui avais-je répondu que j'ai reçu: " Je peux venir?" Aussitôt dit, aussitôt fait, elle a débarqué de Mexico City au milieu de la nuit, et nous avons discuté et rigolé jusqu'à l'aube. C'est une des choses que j'apprécie à propos de la forme de voyage que nous pratiquons: la spontanéité.
Cet après-midi, Thaïs va nous accompagner à Aguascalientes, et j'adore l'idée que nous ayons tous les quatre en commun d'être passés par Chihuahua et la maison jaune de l'avenida Zarco. Chacun d'entre nous y est arrivé seul, aevc son histoire, sa langue et sa culture, mais nous avons partagé tellement de bons moments que nous nous retrouvons plus loin sur le chemin.