mardi 2 septembre 2008

Vancouver Island, suite et fin

Ce message date du 2 septembre, mais apparemment il y avait des problèmes à l'affichage. Ca devrait marcher maintenant, merci de laisser un commentaire pour me confirmer que vous arrivez à le lire...


Le soir de mon arrivée, j'ai rencontré Mike et Ryan, deux potes Canadiens originaires de l'Ontario mais vivant quelque part en Alberta. Ils m'ont dit qu'ils avaient prévu une sortie aux baleines avec baignade dans une hot spring le lendemain, et j'ai tout de suite décidé de me joindre à eux, histoire d'avoir quelque chose à faire. 120 dollars...cher, mais bon ça en valait la peine. Le départ avait lieu de Tofino, la petite ville la plus touristique de l'île, un peu plus au nord qu'Ucluelet. Ryan et Mike m'y ont emmenée en voiture, et nous avons embarqué avec quelques autres personnes sur un petit bateau. Nous avons commencé par une heure et demi de bateau, dans le Cayoquot sound (que veut dire sound dans ce contexte? Détroit...?), au milieu de magnifiques petites îles presque inhabitées. Les vagues étaient assez grosses par moment pour nous faire bien rebondir, et nous hurlions comme des gosses sur le pont arrière du bateau. Nous nous sommes arrêtés pour observer cette sympathique otarie (sea lion) qui se faisait dorer au soleil.

Plus tard, nous avons croisé ce joli nounours qui se baladait au bord de l'eau. Mon tout premier ours! Enfin, après deux mois passés au Canada, c'était pas trop tôt!

Le pilote nous a débarqués à l'entrée d'une forêt luxuriante, faisant partie du parc régional de Maquinna, et nous avons marché sur une passerelle en bois jusqu'aux sources chaudes, à une demi-heure de l'entrée. La forêt dans laquelle nous nous trouvions est particulièrement touffue compte tenu de la latitude à laquelle elle se trouve; je crois qu'il s'agit d'un phénomène particulier à Vancouver Island, dû à l'abondance des pluies dans la région. En tout cas, c'est splendide et impressionnant. Je m'y construirais bien une cabane arboricole...


Nous sommes finalement arrivés à la source thermale, qui jaillit à plus de 100 degrés, puis se rafraîchit un peu par une processus que je n'ai pas bien saisi. Elle se déverse dans des cavités naturelles creusées dans des rochers, et on peut se baigner sans autre. En Islande, l'eau est d'un turquoise laiteux et le fond est plus ou moins plat; ici, l'eau avait des reflets jaunes et le fond était trps accidenté. Nous avons fait trempette un moment, parlé...eh oui, d'Islande, bien sûr, et avons repris le chemin du retour au bout de deux heures, après nous être fait voler un morceau de sandwich par un oiseau vorace.






Le pilote nous attendait au bateau pour 19h, et cette fois-ci un de ses collègues lui a signalé la présence d'orques sur notre chemin. Nous avons donc foncé à 35 noeuds (je ne sais aps combien ça fait en km/h, mais c'est vachement rapide), et j'ai failli me défoncer l'arcade sourcillière en tentant de prendre en photo le pilote (ben oui, parce que je n'ai pas d'écran digital pour viser!). Nous avons ralenti quand nous sommes arrivés sur les lieux, et avons eu la chance de voir une famille entière: deux adultes et un petit. Ils n'étaient qu'à une vingtaine de mètres du bateau, on les voyait bien. Malheureusement, je n'ai pas un zoom assez puissant et je photographie comme une merde, les photos ne sont donc pas de bonne qualité. A cause d'un mauvais réglage et d'un objectif pourri, et aussi parce que les orques sont rapides, je n'arrivais pas à faire correctement le point sur eux; j'ai donc opté pour un focus manuel, mais évidemment, ça n'est pas très précis. Voici quand même ce que j'ai pu obtenir:



Ci-dessous notre pilote, et une mer déchaînée, même si ça ne se voitpas.

Ca n'est pas « Sauvez Willy », mais ils sont bien plus beaux en vrai. Je n'ai pas regretté d'avoir participé à un Whale Watching Tour ici plutôt qu'à Tadoussac il y a quelques semaines; ici, nous étions les seuls dans les parages, alors qu'au Québec c'était une industrie florissante et pas terrible pour les baleines; et en plus j'ai eu des orques, bien plus jolis que de simples baleines grises.

Au retour, nous nous sommes arrêtés dans un pub de Tofino pour manger de la mauvasise bouffe locale et boire de la bière devant un écran géant, et les Canadiens ont tenu à m'offrir le repas. Ils ont dit à la serveuse que je fêtais mon anni, et du coup le resto m'a offert la bière. En parlant de bière, j'ai d'ailleurs pu constater que, premièrement, les Canadiens ne connaissent pas la bière blanche, ce qui est vraiment malheureux; et que deuxièmement, ils ont tendance à ajouter à leur blonde un mélange de jus de tomate et de jus de clams, appelé, comme il se doit, clamato. Je n'ai pas goûté...et je ne le regrette pas. Nous sommes finalement rentrés à l'auberge le ventre tendu et le sourire aux lèvres. J'ai passé une excellente journée d'anniversaire.


Le lendemain, j'étais tranquillement posée dans le magnifique jardin pour écrire, quand j'ai senti un regard posé sur moi. En levant la tête, je suis tombée nez à nez avec un adorable faon qui m'observait à quelques mètres. Sa mère est ensuite venu le rejoindre, et ils ont passé un bon quart d'heure à brouter les plantes du jardin, nullement inquiétés de ma présence. Quand j'en ai parlé au manager de l'hostel, il m'a dit quelque chose comme: "ouais, il y a des biches dans le jardin, je sais, les gens me disent toujours qu'ils en ont vu, mais moi je les vois partout et ils bouffent mes plantes, donc je les considère un peu comme des rats...". Ben ouais, focément, il a de quoi être un peu blasé, dans un pays où les bestioles les plus sauvages, de l'ours à l'aigle, s'invitent chez vous chaque jour.

je suis allée me promener, toute seule, sur le sentier qui borde la côte ouest de l'île. C'est joli, mais bon, pas très sauvage; et y a pas à dire, j'ai nettement moins de plaisir toute seule.

Le soir, feu de camp à l'auberge! J'ai passé la soirée avec des anglophones, la plupart Canadiens, et quelques British. Du coup je suis souvent restée silencieuse: il est bien plus difficile de parler à plusieurs, de lancer des blagues et des remarques rapides, dans une langue que l'on ne maîtrise pas parfaitement. Je me sentais moins à l'aise au milieu de plusieurs personnes que quand je discutais seulement avec Mike et Ryan; mais au moins j'avais la satisfaction de tout comprendre, même les blagues, et même quand les gens se parlaient entre eux, c'est-à-dire dans un anglais rapide et non simplifié. J'ai appris pas mal de chose, ce soir-là: « facedown drunk », par exemple, veut dire totalement ivre; planter une tente se dit « to pitch a tent »; et « to take a piss » se dit quand on est un homme, mais il vaut mieux dire « to pee » quand on est une femme, et c'est moins vulgaire. Je suis finalement entrée dans la conversation et ne perdais pas une occasion pour demander des précisions de vocabulaire dès que je le pouvais. Sont ensuite arrivés trois étrangers, un Brésilien, un Arabe Saoudien (on dit comment?) et un Coréen, qui prenaient des leçons d'anglais à Victoria. Je suis allée leur causer un peu, parce que je voyais bien qu'ils avaient du mal à saisir les détails de la conversation, et ils m'ont fait très plaisir en me disant qu'ils avaient cru que j'étais Canadienne à m'entendre parler. D'ailleurs, Mike et Ryan m'ont dit que je n'avais pas du tout l'accent français; quel accent, alors? Ben ils ne savaient pas, mais pas français, en tout cas. J'étais un peu perplexe, mais j'ai finalement compris, et leur ai sorti: « aah, bicôze Frrench pipole spik laïke dat? », et ils se sont tout de suite exclamé que ouiii, exactement!! Bon, du coup ça signifie que mon accent n'est pas trop moisi, cool.


Le lendemain, j'avais l'intention d'aller surfer puisque, après tout, c'est le sport roi sur l'île; mais la Néerlandaise avec qui je voulais y aller avait changé d'auberge. Bon. Après moultes tergiversations, je me suis finalement décidée au dernier moment à prendre une leçon de surf, et me suis précipitée hors de l'hostel, sachant que les cours dispensés par le magasin du bled commençaient une demi-heure plus tard. En sortant, je suis tombée nez à nez avec un couple. La fille m'interpelle: « Natalia? Me reconoces? ». Lorena! Mais oui, Lorena, la Mexicaine qui embrasse les arbres! Celle que j'ai recontrée il y a une dizaine de jours chez Destinee, et avec qui j'avais visité le Stanley Park. Elle était partie le surlendemain de mon arrivée, et je ne savais pas ce qu'elle était devenue. Eh bien elle a rejoint Mariano, un Espagnol qu'elle avait rencontré quelques semaines auparavant, et ils voyagent quelques jours dans une espèce de camionette, dans laquelle ils dorment aussi. Ils étaient à la recherche d'une douche quand ils sont tombés sur moi. Ils m'ont amenée au magasin de surf et nous avons convenu de nous retrouver en fin de journée.


Malheureusement, la leçon de l'après-midi était complète; j'ai alors voulu simplement louer une planche et essayer toute seule, mais ils étaient « off boards ». Bon, ben une body board, alors? Par chance ils leur en restait une. Je l'ai prise, ainsi qu'une combinaison thermique parce que bon, c'est peut-être le Pacifique, mais il n'est pas à la même température ici qu'en Californie. Le beach bus était déjà passé; il me restait à faire du stop ou à marcher environ une heure avant d'atteindre la première bonne plage. Je me suis tranquillement mise en route, mais je n'avais pas envie de faire du pouce. En fait je n'aime pas vraiment ça; une fois que la voiture s'arrête, c'est bon, je suis à l'aise, mais je n'aime pas l'acte de tendre le pouce. Du coup je l'ai fait une ou deux fois et ai finalement arrêté, me disant que j'avais le temps de marcher. Au bout d'1h10 et 8 km de marche, je suis arrivée, en vue d'un Visitor center, les bras en coton à force de porter cette p*** de planche. J'ai demandé mon chemin, et il s'est avéré que j'avais dépassé la plage où je voulais me rendre. J'ai attrappé un plan et ai fait demi-tour, mon enthousiasme quelque peu refroidi. Au bout d'une bonne vingtaine de minutes, je suis enfin arrivée en vue de la route qui menait à la plage. J'ai consulté mon plan: en continuant à marcher à ce rythme de forçat, je serais au bord de l'eau une grosse demi-heure plus tard. J'ai consulté ma montre, fait quelques rapides calculs et ai dû me rendre à l'évidence: si je voulais descendre à la plage, en remonter puis rejoindre le magasin de location à temps pour l'heure de fermeture, je n'aurais le temps que de tremper un orteil dans l'eau glaciale. Chouette. Me traitant mentalement de grosse débile, j'ai continué ma route et ai finalement rendu sans un mot la board et la combi, sèches, au magasin. 28 dollars à la poubelle et un aprem perdu. Enfin...au moins j'aurai bien marché et je vous aurai fait rire.


Lorena et Mariano sont venus me chercher vers 18h30. Juste le temps d'aller acheter des bières et une bouteille de rouge (que Mariano n'a pas voulu que je paie), et nous avons pris la voiture pour aller admirer le coucher de soleil sur une plage. En chemin, nous avons aperçu des silhouettes oursines traversant la route. Nous nous sommes dépéchés d'arriver sur les lieux, et avons eu la chance de voir une maman ourse et ses deux petits. Ils ont traversé et se sont réfugiés dans les fourrés en bordure de la route. Nous nous sommes arrêtés pour les regarder, mais ils étaient difficilement visibles au milieu de la végétation; on a quand même aperçu les buissons bouger, et tout à coup la mère s'est mise à appeler ses petits...un cri très particulier. Le temps s'est arrêté tandis que nous retenions notre souffle. Lorena pleurait quasiment de joie, elle attendait de voir des ours depuis son départ du Mexique deux mois auparavant (elle est partie le même jour que moi, d'ailleurs). Je ne m'attendais vraiment pas à cette rencontre avec les ours, les premiers que j'aperçois de près, ce fut d'autant plus extraordinaire de les voir. Nous sommes ensuite allés nous poser sur une magnifique plage, près de Tofino. Nous sommes arrivés quand le soleil commençait à devenir orange au-dessus de l'océan, et nous nous sommes assis sur un des nombreux morceaux de bois flotté rejeté par la mer. La vue était absolument spendide, et les photos ne rendent pas vraimetn justice au lieu. L'océan produit une fine brume qui rend l'atmosphère mystérieuse dans le soleil couchant. Mariano a fait un feu et voulait qu'on se baigne, mais il faut croire que nous n'avions pas suffisamment bu pour ça: l'eau était quand même sacrément froide. Nous nous sommes contentés de regarder le soleil disparaître dans l'eau en devisant sur le sens de la vie et du voyage. Lorena a rencontré Mariano il y a quelques semaines, alors qu'elle cueillait des fruits en Colombie Britannique. Lui est passionné de nature et de montagne et a passé son été à guider les gens un peu partout. Ils se sont plu, mais elle partait pour Vancouver. Ils se sont revus, ont fait un petit bout de chemin ensemble, dormant dans le van de location de Mariano, mais il va partir dans quelques jours pour l'Equateur, d'où il va commencer un périple à vélo jusqu'en Terre de feu, tandis qu'elle n'a pas assez d'argent pour le suivre et refuse de vivre à sa charge. Elle pense continuer à travailler un peu dans le coin, puis peut-être rentrer au Mexique...et...elle ne sait pas quoi faire. Lui aimerait qu'elle vienne avec lui, il ne veut pas renoncer à un rêve qu'il nourrit depuis 4 ans. Elle ne veut pas qu'il renonce, mais veut rester indépendante. Chacun a une vie différente, chacun a ses racines sur un continent différent, chacun va de son côté et ils ne savent pas trop ce que va devenir leur relation. Lorena se dit qu'elle pourrait peut-être gagner un peu d'argent et le rejoindre d'ici un mois, le temps de voir s'ils se manquent vraiment ou si tout ça n'est qu'un beau rêve... En attendant, ils font vraiment plaisir à voir. Elle le taquine sans cesse à propos de son accent et de ses expressions: il est Espagnol, donc il utilise sans arrêt des diminutifs: la cervecita, el foguito, las estrellitas. Il imite sa façon de prononcer les S sans sifflement, et clame haut et fort que l'accent madrilène est le plus beau du monde. Il dit « acordao », elle le reprend: « acordado, Mariano, acordado con una D! » Il dit « joder », elle se moque de lui. J'adore les couples. Ils sont simplement heureux ensemble, et il me plaisait d'être témoin de leur tendresse et de dire que moi, j'aime autant l'accent madrilène que l'accent mexicain.




Au bout d'une bouteille de vino tinto et d'une ou deux cervecitas, le soleil avait laissé sa place aux étoiles et à la voie lactée, incroyablement brillantes loin des villes (bon sang, je suis d'humeur lyrique, décidément), et nous étions fort joyeux. Je me suis souvenue de cette autre plage, au Sea Shack, en juillet dernier. Je contemplais un autre océan, j'étais en compagnie d'autres personnes (du genre un beau blondinet), mais c'étaient les mêmes étoiles. Ici nous appelions la Grande Ourse « la osa », au Québec elle était « le chariot», mais c'était la même constellation, dans le même ciel. Notre feu attirait les innombrables puces de sable, sortes de toutes petites crevettes bondissantes qui pullulent dans le coin, et elles mouraient en grand nombre, cramées par la chaleur. Lorena en a ramassé quelques unes et s'est mise à les manger, puis m'en a proposé une...et ma foi, je dois dire que c'était savoureux!






Nous sommes restés jusqu'à 22h30, quand un responsable du Parc s'est pointé: nous devions évacuer. Dommage, mais on en a bien profité.


Le lendemain matin, Mariano et Lorena sont venus me chercher pour que l'on rentre tous ensemble à Vancouver. Nous devions nous rendre à Nanaimo, sur la côte ouest, pour prendre le ferry, mais nous n'étions nullement pressés. Mariano a donc conduit lentement, et nous nous sommes arrêtés au bord d'un très beau lac, malheureusement entouré des déchets laissés par un camp de gitanes tout proche. L'eau était froid, le fond de l'air pas vraiment caniculaire, mais nous nous sommes baignés et avons sauté d'un pont. Pendant que Mariano, mort de froid, nous attendait sur le pont, Lorena et moi avons enlevé nos maillots et longuement nagé dans l'eau gelée. Ca fait un de ces biens!






Nous nous sommes finalement rhabillés et avons mangé, avant de repartir en fin d'après-midi. Quelque temps plus tard, alors que nous roulions tranquillement, nous avons soudain vu un ours sur le côté de la route, déguerpissant dans les fourrés. Nous avons attendu un moment, mais il n'a pas réapparu. Plus tard, un autre! Il était très proche, cette fois-ci. De nombreuses personnes étaient déjà dans les environs, hors de leurs voitures, mais l'ours ne semblait pas y prêter attention, il continuait à brouter paisiblement l'herbe. Nous nous sommes ensuite approchés de son pote, qui était un peu plus haut, et l'avons observé à moins de 3 mètres. De temps en temps, l'ours levait la tête et nous regardait, et j'ai croisé son regard plus d'une fois: on aurait dit celui d'un chien, doux et curieux. Pas question pour autant de descendre de la voiture, et nous nous tenions prêts à remonter la vitre à tout moment.



Je sais, le point est mal fait, c'est malheureux.


Encore plus tard, nous avons à nouveau vu un ours passer. Décidément, ils pullulent vraiment sur l'île! Nous avons également eu la chance d'interrompre un aigle au milieu de son dîner, mais nous ne l'avons pas vu de près.


Nous sommes finalement arrivés vers 20h30 au ferry, et avons embarqué. Je suis partie de mon côté pour laisser le petit couple tranquille, et suis redescendue jusqu'au pont des véhicules quand j'ai entendu l'annonce disant qu'on allait arriver. Lorena et Mariano n'étant pas en vue. Je m'étais posée contre la voiture pour les attendre, quand je me suis rendu compte que le véhicule était agité de légers soubresauts. Mince, me suis-je d'abord dit, le roulis est important, sur ce bateau! Hum, mais attends voir...pourquoi notre voiture est-elle la seule à remuer...? Un éclair de compréhension a jaillit dans mon cerveau quand j'ai compris: Mariano et Lorena étaient tout simplement en train de se payer du bon temps pendant que je poreautais! Bon, me suis-je dit, allez, il reste un peu de temps, je vais les laisser finir. Mais j'ai quand même commencé à me sentir bien con, debout à attendre à côté de cette voiture qui remuait, tandis que les gens qui regagnaient leurs voitures nous jetaient des regards obliques; je suis donc allée me cacher dans un renfoncement. Venga, Mariano, date prisa!, que je marmonnais tout bas, alors que les gens commençaient à sortir. Finalement, il a réussi à terminer à temps, j'ai regagné la voiture qui sentait un peu...euh...ben le sexe, quoi, et nous avons bien ri tous les trois.

Je suis enfin arrivée chez Destinee quand tout le monde dormait déjà, entrant par la fenêtre comme une voleuse. Il ne reste que deux personnes de l'ancienne équipe, mais je me sens comme à la maison, et je crois que je vais passer ici une ou deux nuits de plus que prévu.


6 septembre: je viens de faire deux jours dans Yellowstone, j'ai des photos de la mort qui tue. Coming soon, dès que j'aurai le temps d'uploader tout ça!

3 commentaires:

Gautier a dit…

Oui ton blog s'affiche, mais vu la taille de ton message ben je le lirai un peu plus tard quand j'aurai une ou deux heures à tuer ;-)

Biz

Unknown a dit…

Coucou!

Hey ben, c'est pas un peu dur de se retrouver à tenir les chandelles? Heureusment qu'il y a les ours pour les surprises, héhé!
c'est génial d'en croiser, impressionant m! Que vas-tu faire par la suite??? J'ai vu un reportage sur les states, et paraît qu'il y a un super club salsa à LA!!!! Si ça te donnes la gigotte.
te fais de gros bisous cocotte et bonne continuation!

Anonyme a dit…

Si t'es morte tu pourrais au moins nous prévenir.

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